Les salariés qui ont opéré une reconversion professionnelle font la une des magazines. Ils ont l’air joyeux, car ils ont changé de métier. Ces images qui se répètent dans la presse peuvent créer l’idée implicite que la reconversion est forcément synonyme de joie. Mais comment ces bifurcations qui nous font envie sont-elles réellement vécues ?
Une reconversion, c’est d’abord un passage à l’acte
Rappelons un principe fondamental de la reconversion pour bien comprendre le sujet. La reconversion réussie dont nous parlons ici concerne les reconversions dites « choisies ». Cela signifie par conséquent une décision de changement assumée par la personne, par opposition à une reconversion qui serait « subie ».
Les pages des magazines et blogs consacrés au changement de job célèbrent d’abord ce type de parcours. Les changements de carrière les plus radicaux se traduisent d’ailleurs fréquemment par un choix entier.
Alors, pour ceux qui n’ont pas sauté le pas – mais qui en rêveraient – ces passages à l’acte sont souvent source d’admiration. Et pour cause, ces reconvertis éprouvent une forte satisfaction d’avoir réussi à faire un choix de changement. Il y a une forme de fierté d’avoir eu « l’audace » de franchir le pas. Ces prises de décision ont d’ailleurs souvent été difficiles.
Aider à faire ces choix audacieux de carrière est au coeur de la méthode développée par Primaveras. Il y a par exemple cet acheteur qui a décidé de lancer son activité de facilitation graphique, ou encore cette jeune diplômée d’école de management qui s’est lancée dans l’agriculture urbaine.
Ces reconversions réussies, souvent improbables et résultant d’un vrai choix de vie, sont incontestablement remplies de joie. Ceux qui sont derrière ces projets sont heureux d’avoir sauté dans l’inconnu pour aller vers un renouveau professionnel, et de faire quelque chose qu’ils aiment vraiment.
Les témoignages sur les reconversions improbables de nos Primavéristes !
L’envers du décor de toute reconversion réussie
Cependant, les instantanés de reconversion saisis au détour des interviews ne peuvent occulter ce que cachent ces périodes de changement. Une reconversion – radicale de surcroit – signifie beaucoup de travail, d’abnégation, de persévérance … et de chance. Passé l’éventuel bilan de compétences et l’acte fondateur de la décision, tout reste à faire pour cette nouvelle vie professionnelle.
Si le passage à l’action peut être libérateur, il suppose systématiquement une implication soutenue. Les hauts et les bas ne manquent pas donc de se présenter à toutes les étapes du projet. Tout ne peut se dérouler comme prévu dans la découverte d’un nouvel emploi ou d’un nouvel univers. Qu’il s’agisse d’ouvrir un commerce ou de devenir indépendant, un temps de « montée en compétences » est absolument incontournable.
Ces épreuves qui se présentent sur un parcours de changement ne sont pas forcément vécues comme des difficultés insurmontables. Avoir de la méthode, adopter une démarche rigoureuse permet de dépasser les incertitudes pour une reconversion réussie.
Par exemple, démarrer une activité de thérapeute exige souvent la patience d’une formation longue avant d’exercer vraiment son futur métier. Se lancer dans un nouveau secteur d’activité, tel que l’économie sociale et solidaire, suppose de prendre le temps d’en découvrir les spécificités.
L’indicateur de la reconversion professionnelle : « y’a d’la joie » !
Pour autant, un trait commun caractérise les histoires de reconversion. Une reconversion professionnelle choisie, lorsqu’elle correspond parfaitement à l’identité et aux valeurs de la personne, est source de joie et de réussite. C’est d’ailleurs un indicateur essentiel de la bonne décision.
On constate effectivement que la joie accompagne ces reconvertis dans leurs parcours « combattifs ». Malgré le temps long ou les épreuves, l’enthousiasme ne quitte pas ceux qui ont mûri leur choix de se reconvertir. Un changement de métier joyeux serait ainsi le signe d’une reconversion adaptée à la personne, et donc d’une reconversion réussie.
Toutefois, il ne faudrait pas en conclure que ces changements se vivent dans une sorte de béatitude permanente. Le travail derrière la reconversion professionnelle n’est pas différent du travail de celui qui n’a pas changé d’entreprise ni de métier. Le porteur de projet se confronte aux mêmes défis, imprévus voire déceptions.
La différence essentielle réside dans la motivation profonde attachée à la nouvelle vie professionnelle. Cette motivation se traduit par un état d’esprit positif. La reconversion joyeuse n’est donc pas un mythe lorsqu’elle est choisie avec discernement.
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