Découvrez le témoignage de Benoît, qui a fait le programme Primaveras en 2020 !
Quel est ton métier aujourd’hui et depuis combien de temps tu l’exerces ?
J’exerce dans la fonction RH depuis que j’ai quitté mes chères études et comme j’ai 59 ans, je te laisse imaginer que ça fait un moment. Cependant dans cette fonction, j’ai exercé des métiers de généraliste, responsable ressources humaines et ensuite DRH. Et aujourd’hui je suis DRH de transition par choix. C’est une façon d’exercer le métier qui est légèrement différente évidemment, puisque qui dit mission, dit que c’est borné dans le temps. Et ça me plaît beaucoup parce qu’à chaque fois, ce sont des challenges renouvelés et surtout, j’apprécie la grande liberté de parole que ça donne puisqu’on n’a pas d’enjeu de carrière.
Qu’est-ce qui a profondément changé dans ton travail désormais ?
Ce qui a profondément changé dans mon travail, au-delà du fait que j’ai une plus grande liberté de parole, c’est que je fais des missions actuellement à temps partiel, ce qui me laisse du temps pour faire d’autres choses. Je suis un peu un « slasher » des ressources humaines. Je fais aussi des missions de transition. Par ailleurs, je peux aussi faire du conseil en ressources humaines ; actuellement, c’est le cas. Je travaille pour un fonds d’investissement qui me demande de conseiller les entreprises dans lesquels ils ont des participations. Et comme c’est un monde que j’aime bien puisque c’est le monde de l’industrie, je trouve ça particulièrement intéressant et je peux aussi trouver le temps de faire du mentorat auprès de cadres qui ont besoin de conseils, et également de l’enseignement auprès d’écoles spécialisées en ressources humaines.
J’ai donc une très grande palette et une très grande variété de de missions qui me convient bien.
J’y trouve mon compte et je suis très heureux de pouvoir faire tout ça en même temps. Je pense aussi que c’est sans doute une question d’âge. On aime bien être en fin de carrière, dans la transmission et à travers le conseil, l’enseignement, le mentorat. Ce que je peux ajouter également, c’est que quand j’ai un peu de temps libre, je peux aussi travailler bénévolement pour des associations.
En quelle année as-tu fait le programme Primaveras ?
J’ai fait le programme il y a 3 ans, donc en 2020.
Avec le recul aujourd’hui, qu’est-ce que Primaveras te permet de faire maintenant mieux qu’avant ?
Au-delà d’une petite communauté d’amis, j’ai trouvé une méthode particulièrement intéressante parce que très pragmatique et où l’on met en avant l’expérimentation. Donc voilà, on a une idée, on s’informe, on la teste, ça marche, tant mieux, on continue, ça marche plus, on revient en arrière, on repart sur autre chose, donc c’est très pratique pour des gens qui peuvent se chercher. J’ai trouvé que c’était utile et ça m’a permis de…allez… je vais oser le dire : de devenir un « slasher des RH ».
Comment tu vois les années à venir ? Peut-être as-tu des perspectives d’évolution ?
Eh bien, quand j’étais en CDI en tant que DRH, j’avais comme tous les dirigeants, un agenda bien chargé, un bon niveau de pression et je ne me voyais pas continuer comme ça encore 10 ans. Le fait aujourd’hui que ça soit à temps partiel fait que je peux remplir comme je le souhaite la partie de ma semaine qui n’est pas consacrée à une mission de transition. Cela me permet de me projeter beaucoup plus loin dans ma carrière. Et j’y trouve du plaisir.
Le sujet qui est d’actualité en ce moment, qui est la prolongation de carrière avant d’atteindre l’âge de la retraite, c’est beaucoup moins prégnant chez moi parce que du moment où je trouve plaisir à faire ce que je fais, je me vois bien continuer comme ça ; peut-être avec une arrivée en pente douce vers une retraite. C’est-à-dire prendre moins de mission, prendre moins d’engagement et donc j’adapterai ma charge de travail à mon à mon état physique et psychique.
Cette année, ce sont les 10 ans de Primaveras. Est-ce que tu souhaites leur adresser un petit message ?
Je voudrais surtout les remercier de m’avoir accompagné. Il y a une très belle équipe, je trouve les gens très professionnels, avec une écoute incroyable, beaucoup de bienveillance. Et puis, au-delà de les remercier, je leur souhaite le meilleur pour la suite après ces 10 premières années, et les encourager à continuer à faire ce qu’ils font, avec la qualité que je leur reconnais.
Le témoignage de Benoît est aussi disponible en version podcast !
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